FVD
Traducteur artistique
Le travail de traduction est comme un casse-tête. Mon jeu est ici de trouver le bon mot pour chaque word. Mais la traduction n'est pas seulement littérale, il faut aussi s'assurer qu'on fait passer la même énergie et les mêmes sentiments que la phrase originale! À date, j'ai seulement traduit de l'anglais au français, mais je pourrais aussi faire le contraire et même traduire à partir de l'espagnol.
La P'tite boutique
des horreurs
Traduction de la comédie musicale Little Shop of Horrors pour le CoMUM (2023)
La P'tite boutique des horreurs est une de ces pièces qui ne quitte plus jamais l'imaginaire une fois qu'on l'a vu. Afin de capturer son esprit caricatural, je me suis amusé à jouer avec les expressions du texte. L'histoire est basée à New-York dans les années 60, mais pour cette adaptation québécoise, les références ont changé. On mentionne donc, entre autres, Jean Béliveau, Jehane Benoît et Robert Charlebois.
​
Cette œuvre met en scène des personnages d'un quartier défavorisé et, en particulier, joue souvent avec le parlé urbain afro-américain ainsi que le Yiddish. Le travail de texte doit donc être très précis, ici. On ne veut pas éliminer cette richesse culturelle, mais il faut trouver la juste manière de l'adapter. Les personnages deviennent plus Québécois que New-Yorkais, mais ne perdent pas de leur richesse, elle change, tout simplement.
Chicago
Traduction de la comédie musicale du même nom pour le CoMUM (2022)
Comment traduire une œuvre aussi populaire, sans perdre son essence ? Comment remanier le parler américain des années 20 pour un public québécois en 2023 ? Traduire Chicago, ce n'était pas chose facile. Tout d'abord, il fallait s'assurer de bien comprendre l'œuvre. Dans chaque phrase se cache un deuxième sens qu'il était pertinent de garder.
​
Le travail se fit à l'aide du Parler populaire des Canadiens français, un dictionnaire de 1909 qui a permis de traduire le texte sans en perdre sa temporalité. Je suis aussi resté dans un vocabulaire plus urbain, mais à Montréal plutôt qu'à Chicago. Finalement, je me suis permis plus d'anglicismes que d'habitude. Avec une œuvre si américaine, l'anglais ne pouvait pas disparaître complètement, mais devait s'intégrer au reste du texte.
​
Voir ce projet aussi en mise en scène.
La Porteuse de Feu
Traduction de la comédie musicale Firebringer
pour le CoMUM (2021)
Œuvre peu connue mais avec des fans assidus, Firebringer ne pouvait pas être traduite n'importe comment. Le texte original est moderne et drôle sans être trop imposant. Il fallait trouver les bons mots pour que la traduction nous donne cette même énergie détachée, comme si les mots eux-mêmes n'importaient pas autant que le message.
Cette version de l'œuvre était aussi pas mal différente, réduite à un seul acte au lieu de deux. Avec beaucoup de réécriture, j'ai réussi à couper les trames secondaires pour qu'on ne se concentre que sur le centre de la trame narrative : la découverte du feu et la politisation de cette ressource.
​
Voir ce projet aussi en mise en scène.
Parodies musicales
Traduction de 3 comédies musicales parodiques pour Potterveille (2017-2019)
Ces parodies musicales étaient mon tout premier vrai travail de traduction. Au nombre de trois, chacune raconte un différent morceau de l'histoire du célèbre sorcier à lunettes. La plus grande difficulté de cette traduction était les jeux de mots qui remplissent le texte original, ainsi que les référents américains qui ne fonctionnaient pas très bien avec un public québécois. Mais c'est un défi qui était plaisant à surmonter et qui m'a donné la piqûre pour toutes autres traductions à suivre.
Voir ce projet aussi en mise en scène.
​